Vert

MISE AU VERT

MISE AU VERT

Lorsque je parle VERT, je pense à différents tableaux qui m’ont enthousiasmée. Je pense tout d’abord au tableau de Corot : 

C’est l’un des premiers peintres de l’extérieur. Il participe à la création de l’école de Barbizon car il peint souvent dans la forêt de Fontainebleau. Dans ce tableau, regardez le travail de l’herbe : nous sommes presque dans la suggestion, pas de figuration pure. Il fait passer l’émotion avant le motif, tente de donner un instantané, et non pas d’obéir purement à la forme. 

Si nous remontons le temps, j’ai eu le plaisir de croiser des tableaux lors d’expositions de Hubert ROBERT. Comment ne pas l’associer à cette couleur : 


Il fait partie des peintres du paysage, représentant du XVIIIe et d’un gout pour l’antique, les décors bucoliques. Que reste-t-il de ce parc actuellement ? Il serait intéressant de retrouver la position et comparer les points de vue…
En regardant ces tableaux, n’oublions pas que la couleur verte est instable, difficile à travailler et coûteuse. 

La palette de vert est grande et, pour nous, il est naturel de disposer de ces tons ou de les obtenir en mélangeant jaune et bleu. Nous sommes en cela, les héritiers des études de Chevreul. Pour apprécier ces couleurs des époques classiques, replongeons nous dans un contexte où ces notions n’existent pas encore. 
Si on parle d’études sur la couleur, on est amené à penser aux travaux des pointillistes et le représentant le plus emblématique Seurat. Les vibrations des couleurs créent une nouvelle teinte. Pour moi, ce sont des tableaux techniques, sans émotion, conçus pour appréhender d’une nouvelle façon le travail des couleurs. 

Il existe bien d’autres tableaux de ces peintres : je vous montre ici ce qui me touche et que je remarque en pensant vert. Liste non exhaustive bien entendu…