Même quand la vie semble aride,

Là où je mets les pieds…

je m’émeus parmi les brins d’herbe,

fragiles, partout à travers les pierres

comme la timidité, petits, immobiles

comme la fragilité des êtres

invisibles…

Et la pierre m’attire, je la vois

elle me montre la voie et parle avec moi…

Sa musique sonne avec des notes colorées

des promenades nocturnes.

Cela me nourrit, cela m’anime, voile pour dentelles et trames,

patinant chacune de mes visions.

Je respecte chaque signe, chaque pierre,

chaque brin d’herbe

et je les vêts de rose, d’orange

non pas de rouge violent que je n’aime pas,

mais méprise presque.

Je les vêts de fils de paix, de la mer,

de moi-même, au-dessous au-dessus

enfin…. MOI.

Texte de Monica Della Francesca, traduction de Sophie Butayé

Crédit photos François Chauvel