Catégorie : Blanc

  • Se perdre dans le blanc – 2

    Se perdre dans le blanc – 2

    Je suis toute en désordre dans ce blanc qui n’en finit pas d’envahir mes souvenirs : je ne puis nous mettre au vert, sans parler encore de grands Blancs !

    le Lac Keitele de Gallen Kallela à la fondation Vuitton

    La blancheur de ce paysage, les reflets sont autant d’interprétations du blanc.
    Les falaises de Guy de Malherbe présentées en 2016 à St Pierre la Cour au Mans :

    Et aussi, la traversée des Apparences de Zao Wou Ki

    Un dernier chapitre sur le blanc demain… je ne peux résister à l’envie de partager ces grands moments. Et pour vous, qu’évoque le blanc : quelles travaux ou oeuvres vous viennent en tête ?

  • Se perdre dans le blanc – 1

    Se perdre dans le blanc – 1

    Et oui, le blanc inspire ! Je n’arrive pas à m’arrêter et vous faire partager quelques coups de cœur . Il permet l’existence de la matière à l’état pur. Pas de limites, on ne sait plus dans quel domaine on se situe. Vous allez voir :

    Annie aussi voulait que je vous parle d’une artiste japonaise. Nous avons vu son travail à plusieurs reprises entre autre à Angers lors de l’exposition Asie Europe. Kakuko ISHII travaille des sculptures avec des ficelles nouées :

     
    Le commissaire d’exposition Erny PIRET dit son souhait de présenter lors de cette manifestation, uniquement des artistes qui utilise la matière et les savoir faire, la polychromie devenant accessoire. Kakuho ISHII ne travaille pas seulement en blanc, et ce musée a présenté lors d’autres manifestations, des pièces colorées. En regardant ces œuvres, on ne voit plus la matière, on est emporté par les formes, la fragilité de ces fibres, le langage technique si semble si simple et demande une parfaite maîtrise. Elle emploie la technique du MIZUHIKI, travail de bandelettes tissées, nouées. Les formes suggèrent le monde végétal mais nous laisse libre de nos interprétations. Lorsque je vois ces œuvres, je suis transportée dans un monde d’élégance et de raffinement comme lorsque je vois le travail des porcelainiers. Pas de grands gestes, pas de bruit, un monde intérieur, un foisonnement de sensations apaisantes. Quelle puissance pour révéler autant de force dans ces petits formats.
    Je vous ai proposé hier une sortie au Japon. Nous sommes donc au cœur de cet art. Regardez aussi le travail de Tetsuo FUJIMOTO entrevu lors d’expositions :
    Il s’agit d’un travail de zigzag machine, superposé, en marquant les arrêts pour donner du relief. 
    Plusieurs épaisseurs lui permettent de dessiner, donner de la profondeur. 

     

    Je ne saurais terminer mon survol japonais, sans vous montrer ce paravent japonais, brodé au XIXème et exposé au Musée Guimet dans le cadre de l’exposition Paris Meiji l’an passé. Je suis restée sans voix devant une telle prouesse :

     
     

     
    Facture classique certes, mais quelle beauté !

  • PAGE BLANCHE – 2

    PAGE BLANCHE – 2

    Si aujourd’hui, je vous parle Papier, c’est parce que j’ai eu l’occasion de voir bien des œuvres d’art faites avec ce médium ou le blanc était roi.

    Tout d’abord, les œuvres de Rakuko NAITO,
    dans le même esprit que le travail de Marilyne POMIAN :

    Toujours des artistes du papier blanc, le magnifique travail de l’artiste japonaise installée à Angers, Miki NAKAMURA avec son compère Jean Michel LETELLIER
    Exposition à la Gacilly en 2017

    Et puisque vous y êtes, allez voir le travail d’un de leurs disciples, Dominique ROUSSEAU
    Bonne journée,

  • RECUERDOS DE PASCUA

    RECUERDOS DE PASCUA

    SOUVENIRS DE PÂQUES

    A mon réveil, en décalage avec l’heure de la France (sept heures en moins), je me délecte en
    parcourant les souvenirs de Pâques de mes compagnes virtuelles de ce merveilleux
    « atelierdegenevieve126 ».
    Aujourd’hui lundi, j’ai eu le temps de digérer les souvenirs de ma tendre enfance et surtout les
    gourmandises de la veille.
    En lisant « Je me souviens » écrit par Geneviève, je me suis tout de suite replongée dans le
    livre de Georges Perec, « Je me souviens » et je vous livre, avec un peu de retard que je
    justifierai par ma fâcheuse tendance à la procrastination, quelques uns de mes souvenirs.

    Je me souviens de l’effervescence au réveil,
    Je me souviens de mon pyjama à rayures bleues,
    Je me souviens de la porte ouverte sur le jardin,
    Je me souviens des cloches qui rentrent de Rome,
    Je me souviens de la course effrénée avec ma sœur,
    Je me souviens de la rosée du matin dans l’herbe,
    Je me souviens des cris de surprise à chaque trouvaille,
    Je me souviens du coq perché sur la branche du sapin,
    Je me souviens de ma mère qui nous observe de la cuisine,
    Je me souviens des œufs cachés derrière les palmes,
    Je me souviens des poissons en chocolat qui frétillent,
    Je me souviens de mon frère qui me bouscule, en riant,
    Je me souviens du lapin qui nous observe du coin de l’œil,
    Je me souviens de mon panier en osier pour tout ranger,
    Je me souviens de nos éclats de rire complices,
    Je me souviens de la pêche miraculeuse en chocolat,
    Je me souviens du ruban doré de la grosse poule,
    Je me souviens du tintement des œufs dans ses entrailles,
    Je me souviens de cette joyeuse chasse aux trésors,
    Je me souviens du comptage de toute ma fortune,
    Je me souviens du praliné qui délecte mes papilles,
    Je me souviens du chocolat blanc qui fond sous ma langue,
    Je me souviens de la tête du lapin qui disparaît dans ma bouche,
    Je me souviens des œufs à la liqueur qui craquent sous mes dents,
    Je me souviens du sourire enjoué de mon père, derrière sa caméra,
    Je me souviens comme si c’était hier et peut être demain.

    Je ne saurais conclure sans féliciter Geneviève qui nous permet à toutes et à tous de tisser des
    liens de toutes les couleurs pour illuminer notre confinement et notre introspection… Merci de
    tout cœur pour ce partage et ce bonheur quotidien. Bravo pour cette belle initiative!
    Françoise CLERMONT GUILLET
    Progreso, Yucatán, MEXIQUE

    Et vous avez aussi un cadeau venu tout droit du Mexique : une chanson créée par un ami musicien de Françoise : Gerardo Aguilera, traduction de Françoise

    Chanson composée et chantée par mon ami GERARDO AGUILERA de México.
    aguilerajerry@gmail.com.
    pour écouter : AUD-20200408-WA0001.mp3

    NOUVELLE MÉLODIE
    J’ai laissé vide le vieux coffre et le tiroir
    où je gardais mes regrets,
    confondus avec les souvenirs.
    J’ai joué ma dernière carte
    pour aller mieux,
    et résultat, c’était la première
    que Dieu m’a envoyée.
    Ay, ay, ay, ay, ay
    Il y a toujours de beaux moments
    Ay, ay, ay, ay, ay
    que l’on peut vivre
    Ay, ay, ay, ay, ay
    pour échapper aux histoires
    de tristesse et de tourments.
    Je vis, chaque matin
    une nouvelle mélodie.
    A chaque moment,
    je vis une nouvelle chanson.
    Je garde seulement les moments
    qui font chaud au cœur,
    une étreinte, un sourire,
    la sincérité et l’amour.
    Je vis, chaque matin,
    une nouvelle mélodie.
    A chaque moment,
    je vis une nouvelle chanson.
    Pour le bien et le mal d’ hier,
    je remercie le ciel.
    Tout fait partie de la vie,
    tout fait partie des rêves.
    J’ai peint en blanc chaque porte et coin,
    j’ai ouvert les rideaux et les fenêtres
    de mon cœur humble.
    J’ai suivi les conseils
    qu’un petit m’a enseignés,
    quand j’ai vu que sa fortune
    était toute sa joie.

    REFRAIN Ay, ay, ay, ay, ay
    ….. tout fait partie des rêves.
    Je chante à la vie une nouvelle mélodie,
    chaque jour est une nouvelle illusion,
    une nouvelle vie.
    Je chante à la vie une nouvelle mélodie,
    en pardonnant et en allègeant mes bagages,
    seul m’appartient ce que je suis.
    Je chante à la vie une nouvelle mélodie,
    il suffit seulement de s’éveiller
    pour voir briller la lumière du soleil.
    Je chante à la vie une nouvelle mélodie,
    en dansant, en chantant, en marchant et en aimant,
    en suivant mon cœur.
    Je chante à la vie une nouvelle mélodie,
    je chante une nouvelle mélodie,
    je chante à la vie.
    Chanson composée et chantée par mon ami GERARDO AGUILERA de México.
    aguilerajerry@gmail.com

  • BLANC DE Catherine

    BLANC

    Blanc, couleur du lait, celui qu’enfant je ne buvais pas, écœurée. Les yeux au ciel
    des adultes.
    Plus tard, impossible de porter des habits blancs, à peine des corsages, chemisiers.
    Le blanc, ce qu’immanquablement on tache. Fatalité du blanc pour la femme.
    Être blanche, à Madagascar, dans l’adolescence, étrangère, déplacée. Visible.
    Incongrue. Le blanc qui dérange.
    La robe blanche, dans le livre de Nathalie Léger, celle de Pippa Bacca, dont elle
    retrace le long périple qui finit mal. Pippa a entrepris, vêtue d’une robe blanche, de
    traverser en autostop les pays en guerre pour y apporter de la paix et du lien. Faire
    confiance aux conducteurs, et rencontrer là où elle s’arrête, des femmes dont elle
    lavait les pieds en les écoutant parler de leur vie de femme. Tragique illusion du
    blanc, dans un massacre de sang.
    A Lille, plus tard, Hospice Comtesse, la réconciliation : le blanc de Safet Zec illumine,
    fascine, comme un silence immense qui réfute la blancheur : les linges blancs de
    Safet Zec ne sont pas tout à fait blancs, parce que froissés, mâchés, fripés, ridés sur
    ou dans ces lits vides, empreints d’absence et gonflés de toute une histoire qui ne se
    dit pas. Blanc d’absence, de silence, et dont la présence sensuelle est si puissante.
    Toutes les nuances de blanc, dans ces peintures qui semblent vouloir déborder le
    tableau, et que l’on croit toucher.
    Safet Zec encore, et l’homme à la chemise blanche ouverte, qui prend presque toute
    la place ; son visage estompé, effacé, sans regard ; sa tête penchée, tombante ; ses
    mains sur les hanches, comme abandonnées. De ce buste d’homme surgit le
    vêtement dont la blancheur enferme des couleurs tristes : les traces d’une vie, qu’on
    devine douloureuse ? Et s’il s’agissait du peintre ?…
    Plus loin, le voici démultiplié dans un triptyque, tout aussi privé de regard, de visage,
    tout aussi vêtu de blanc ; mains croisées, dans la geste du suppliant, une cordelette
    rouge suintant à son cou, puis assis, la tête enfouie dans un drap blanc, cette fois
    éclatant. Cet homme invisible ou absent, témoigne d’une profonde désolation dont la
    blancheur du vêtement semble seule à témoigner.
    Le blanc se fait ici l’écho de tout ce qui efface un homme.
    Le blanc se gonfle de la morsure des plaies humaines.
    Dégagé de toute pureté, le blanc dit aussi la puissance des corps, et la chair qui
    palpite sous ses plis.

    Catherine, avril confiné 2020.

  • BLANC de Catherine

    BLANC de Catherine

    Sur mes joues chauffées à blanc
    les larmes crépitent
    s’enfuient
    le blanc de l’œuf
    n’est pas en neige
    il cuit.

    Sur l’écran blanc de ma mémoire
    les mots se diluent
    Trac
    NOIR
    j’oublie

    Dans le blanc de mes yeux
    tu lis
    ce qui n’est pas dit
    Tes balles à blanc
    me crèvent
    le cœur
    je m’évanouis.



    Cat Pele

  • Histoire de coiffes par Annie

    Histoire de coiffes 

    Par Annie

    Petite, au défilé de Quimper, pendant plusieurs heures, tous les ans, je les regardais passer et ne m’ennuyais pas, je n’avais même pas les yeux assez grands pour tout voir ! Leurs robes de velours ou de drap ornées de galons, leurs tabliers soyeux, et surtout leurs coiffes : hautes, larges, de formes variées, fastueuses, modestes, en dentelle, brodées, largement empesées, toutes différentes pour chaque ville ou région, mais toutes semblables par leur blancheur, d’un blanc éclatant, sauf pour celles des pauvres dames de l’île de Sein. 
    Qu’elles étaient belles ces Bretonnes, passant d’un pas léger, souriantes, le port de tête haut, mettant en valeur leurs coiffes et tenues. Un bonheur !
     Dans les années 60, en Bretagne, ces coiffes étaient encore portées au quotidien. Je revois toutes ces grands-mères de Douarnenez, assises avec leurs paniers, vendant beurre, œufs, lait caillé et légumes, tout de noir vêtues et toutes portant leurs modestes et belles coiffes blanches. Là, elles ne s’habillaient pas pour les vacanciers (on ne parlait pas de touristes). Dans les rues, les magasins, chez elles, à la plage, elles portaient leurs coiffes blanches. 
    C’est toujours avec enthousiasme et émotion que je regarde ce genre de manifestations.
     Longtemps après cette époque, j’ai dû, chez ma mère, vider un coffre contenant des restes de tissus qu’elle avait travaillés, tous consciencieusement rangés en petits rouleaux. Arrivée au fond de ce coffre, j’ai trouvé un rouleau différent des autres, enveloppé dans du papier. Que renfermait-il ? il fallait ouvrir, il fallait voir…Surprise ! Il y avait une dizaine de coiffes sarthoises, serrées les unes contre les autres, froissées, jaunies. Alors, je les ai faites tremper, je les ai délicatement lavées, séchées et repassées comme j’ai pu…. Elles sont simples, en tissu très fin, joliment brodées, blanc sur blanc. Ont-elles été portées par ma grand-mère ? plus certainement par mon arrière-grand-mère. A présent, elles font partie de mon intérieur, en quelque sorte, elles revivent.
  • Résumons le BLANC

    Résumons le BLANC


    Nous avons vu dans les articles précédents, diverses symboliques du blanc. Dans tous les cas, sa pureté est exigée. C’est l’une des couleurs les plus anciennes que l’on ait utilisé. Depuis l’art pariétal jusqu’au carré blanc de Malevitch de 1918, les peintres l’emploient comme une couleur à part entière. 


    Malevitch est un peintre russe, créateur du mouvement « Suprématisme ». Nous sommes en 1918 lorsqu’il peint ce tableau. Il s’agit d’un carré blanc flottant sur un fond d’un autre blanc. On parle ici d’infini, Selon Malevitch, « la forme est une entité autonome pour y associer une énergie qui prend son intensité dans la couleur. » Le mouvement existe depuis plusieurs années lorsqu’il réalise cette toile. Ses adeptes vont travailler sur le noir au début. Ils cherchent à mettre en forme l’énergie de la couleur, à rendre la couleur comme élément pictural essentiel source d’énergie. C’est le premier courant de l’abstraction qui met la couleur comme source première. D’autres peintres suivront mais la première pierre est ici posée. Ce courant ne vivra pas longtemps mais marque le début de nouveaux possibles dans le champ pictural. 
    On peut critiquer, ne pas aimer, ergoter sur le sens de ce mouvement. Mais on ne peut nier son impact sur les courants à venir. Lisez ou regardez la pièce de Yasmina REZA Art : vous y verrez toutes vos réactions ! Facile, rapide et très drôle…
    Je vous l’ai déjà évoqué : le blanc se confond avec l’incolore avec l’apparition du papier support. Est-ce à partir de là qu’il devient synonyme de vide, d’absence ?  C’est une entrée que nous n’avons pas encore évoquée mais présente, par exemple, dans le roman anglais La Dame en Blanc de Wilkie Collins en 1860 : le personnage principal semble absent, ailleurs. On retrouvera aussi dans les films, nombre de fantômes symbolisés par des formes blanchâtres. L’absence de couleur est le début de la peur, de l’inquiétude. On en devient « blanc comme un linge » ou « blanc comme un cachet d’aspirine ».

    Nous l’avons déjà évoqué, le blanc est aussi le représentation du froid, de la solitude et Nicole vous propose à bon escient de regarder ce magnifique film sur le photographe animalier : Vincent MUNIER
    Pour ma part, je vous invitais à le retrouver aussi dans le dernier livre de Sylvain Tesson : partis ensemble à la recherche de la panthère des Neiges. 
    Photo Jean Luc Mayssonnier


    Si on parle photo, je pense tout de suite à l’exposition de Jean Luc Maysonnier à l’Espal au Mans qui évoquait la Haute Loire et la Burle, ce vent si froid qui bouleverse ce paysage neigeux. Je pense que les voyageurs de mon association Fil O Maine n’oublieront pas tout de suite notre périple dans ce département sous la neige, avec la buse qui ouvrait le chemin à notre car. Ces paysages étaient magnifiques mais absolument pas froids !

    A la veille de la fête de Pâques, on peut rappeler aussi les vêtements sacerdotaux : on se rapproche de la couleur du divin, des anges voire du bonheur avec l’expression « marqué d’une pierre blanche ».
    Le blanc nous accompagne tout au long de notre vie, depuis notre berceau jusqu’à l’époque où il auréole notre tête d’une jolie couleur blanche, on imagine le temps de la sagesse, de la maturité. On pourrait dire que le blanc est le cycle de notre vie. 

    Les Anges de Raphaël

    Notre langue est riche d’expressions ou les symboliques du blanc apparaissent : 
    blanc comme neige,
    Sortir blanchi
    Se faire des cheveux blancs
    Blanc bonnet ou bonnet blanc
    Regarder dans le blanc des yeux,
    Une oie blanche
    Un chèque en blanc
    La page blanche….

    Les pigments du blanc :
    Depuis la préhistoire : le carbonate de calcium (craie)
    Depuis l’Antiquité : Kaolin et blanc de plomb aussi appelé Céruse, Blanc d’argent, Blanc de Cremnitz, Blanc de Berlin, Blanc de Hollande, Blanc de Clichy 
    Depuis le XIXe siècle : Blanc de zinc, Blanc de titane, Lithopone


  • Perles et dentelles

    Perles et dentelles

    Christine s’est interrogée sur le blanc comme couleur de la peinture au XIXe.

    La Modiste – Boucher – 1746

    Cela m’a tout de suite conduit à penser aux portraits de l’époque classique où le blanc servait aux décors des dentelles, broderies et perlages.
    Un rapide tour d’horizon :

    Ann Boleyn en 1560 par Pourbus

    Le chevalier Riant par Franz HALST en 1624

    L’inconnue de Gaspar de Crayer XVIIe

    Vigée Lebrun : Marie Antoinette

    un petit Watteau…
    Ce ne sont que les premiers exemples retrouvés dans mes galeries de photos mais le costume avec ses broderies de perles est un sujet du blanc fantastique.
    Demain, je vous donnerai la parole car de beaux textes sont arrivés : ce sera le cadeau de Pâques !

  • BLANC D’AUTOMNE par Jean Yves

    BLANC D’AUTOMNE


    1er matin d’automne, lever tôt, je me rends sur les bords de Loire. 

    Je commence à profiter de mon nouveau temps libre. 

    Sur place, les rives sont plongées dans une lumière brumeuse, rasante et diffuse. Je m’installe et me laisse gagner par le calme. 

    Le temps fait une pause et je me glisse dans ce rythme matinal.  

    J’apprécie alors le réveil des cygnes et la pose de cette aigrette. Les arbres et la rive commencent à se dessiner au travers du brouillard. La brume se dissipera avec la chaleur montante des rayons du soleil….




    Jean Yves