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  • La Lozère de Denise

    La Lozère de Denise

    En réponse à Danièle

    La Lozère… une région qui nous est chère et où nous nous rendons régulièrement depuis bien longtemps.
    Nous y étions il y a tout juste un an et y avons découvert une superbe piste avec une grande concentration de menhirs et dolmens.
    Magnifique Lozère avec ses toits en lauze aux cheminées en pierres plates, ses murets où colonisent lichens et mousses… mais où le Caussenard, pour défricher ses champs, a d’abord dû enlever les pierres.
    Il faut y aller et se laisser envoûter par sa magie, son dépaysement, sa sérénité.


  • ROUGE

    Petite promenade derrière mon atelier hier
    Maintenant, les pétales de roses tombent au sol et les prochaines seront plus petites mais aussi plus foncées. Belle introduction au rouge que vous attendiez. 
    Le rouge est aussi mon ami. Sacs, chaussures, vêtements ont souvent été rouges dans ma garde-robe, sans parler de mes lunettes durant 20 ans ! 
    Le rouge est LA couleur. Dans le chant lexical, le rouge dans plusieurs langues anciennes voulait dire COULEUR, ou encore BEAU. C’est réellement une couleur forte, voyante, pêchue ! Comme dans toutes les couleurs, nous verrons un bon côté, et une face plus sombre entre amour et passion, le feu et le sang. 
    Nous sommes le weekend de l’Ascension. Même si on est athée, on sait combien ce weekend dont tout le monde profite pour faire de gigantesques ponts, est un grand moment pour les catholiques. Et bien le rouge dans cette religion est directement associée au sang du Christ. Dans cette symbolique, il donne la force, l’énergie et la rédemption. Mais il représente aussi le péché, la faute. Dans une semaine, nous serons à la Pentecôte et là encore, beaucoup profiterons de ce lundi souvent resté férié. Pas sûr qu’on se souvienne bien la raison de cet avantage…. Là encore, la couleur rouge est associée à ces jours de fête car l’esprit qui souffle sur les apôtres apportent la connaissance et la lumière. On voit que déjà le rouge est associé à la fois à la chaleur et l’énergie aussi bien qu’aux flammes de l’enfer. D’ailleurs Juda est souvent représenté avec des cheveux rouges. 
                                                                                                 Jan Juanes – La Cène – 1562 – Musée du Prado
    Dans cette représentation de la Cène, le traître est habillé de jaune et à les cheveux rouges, pour nous maintenant, nous dirions roux : tous les symboles de la trahison.
    Rien qu’à travers ces quelques données, on voit combien cette couleur est variable dans ces symboliques. 
    Au quotidien, nous la percevons tant de fois également : du pot de confiture aux panneaux du code de la route, elle est là encore polyvalente, le logo du journal local Ouest France jusqu’aux boîtes de médicaments, il est partout pour être vu. 
    Je sais les murs rougis par le temps qui passe, les traces de terre colorée dans le Roussillon, les tâches des fruits rouges…. Nous allons y passer quelques temps… 
                                          
                                                                Le temps qui passe…
  • En Lozère

    Aujourd’hui, c’est férié. Je vous laisse la parole

    Jour de promenade,
    Jour d’harmonie possible avec Dame Nature,
    Ouvrons les yeux,
    Respirons les couleurs qui nous entourent,
    Vivons au chant des oiseaux
    C’est la promenade en Lozère proposée par Danièle… images très inspirantes…

  • Juste la couleur

    Juste la couleur 

    Une petite pensée de Jean d’Ormesson 
    Qu’elle quelle soit, la vie est belle !
    Oui, la vie est une vallée de larmes…. Mais c’est aussi une vallée de roses.

    Merci pour les roses, merci pour les épines !
    Vous trouverez quantité de livres sur les roses, les fleurs. Mais un livre a particulièrement retenu mon attention, il y a des années de cela.
    ROSE ART : ensemble de compositions florales composées par des artistes extraordinaires. L’art du bouquet dans toute sa magnificence capté par des photographes fabuleux chez Rustica Editions.
    Pas de mièvrerie, de gadget superflu. Tout est au service de la fleur pour des compositions construites, qui transcendent les fleurs. 
                             
    Quelques touches roses dans le jardin de Sourches :

    Pourquoi ne pas mourir

    en mordant dans une pomme

    face aux pivoines.

    Haiku mais j’en suis désolée, j’ai perdu le nom de l’auteur…

  • Quelques films et musiques

    Si je pense cinéma, tout naturellement le film de Woody Allen arrive avec la « Rose Pourpre du Caire »


    Extraordinaire film qui nous parle de notre rapport aux images, à la rêverie, au temps. 
    Je pense aussi à un film non moins célèbre mais plus du tout dans le même registre, de Jean Jacques Annaud « Le Nom de la Rose »


    Vous pouvez aussi lire le livre d’Umberto Ecco. J’ai préféré l’atmosphère du film.
    Et je terminerai sur une note drôle et  légère avec la Panthère rose :
    Et la musique :
  • Lectures en Rose

    Roman de la rose – Image Gallica

    Pour terminer notre tour de rose, je peux vous conseiller quelques titres : 
    Le Roman de la rose, écrit au XIIIe : cela vous prendra bien le weekend !
    Sur le site GALLICA de la BNF : Le Roman de la Rose est un long poème écrit au XIIIe siècle par deux auteurs successifs : Guillaume de Lorris et Jean de Meun. Il s’inscrit dans la tradition des « arts d’aimer » inspirés d’Ovide. Prenant la forme d’un songe allégorique, il conte la quête et la cueillette d’une rose – une jeune fille – par un jeune homme, l’Amant, du coup de foudre initial à la conquête-défloration de l’Aimée. Tout à la fois délicieusement aimable et misogyne, codifié et subversif, ce long poème traite d’un sujet intemporel : l’amour, ses joies, ses écueils, ses enjeux sociaux et spirituels.

    Je vous fais grâce de la bibliothèque Rose de notre enfance sauf si vous gardez vos petits enfants : faites des lectures à voix haute, c’est si bon pour eux et pour vous. 
    Après ce moment de grâce, allez faire un tour chez Jean Genêt et son roman quelque peu autobiographique le « Miracle de la Rose ». Vous y découvrirez un monde à l’état brut, dans une belle écriture. Lu il y a ………., j’en garde le souvenir d’un monde d’enfermement et les bribes m’en sont revenues lors de la visite à la prison de Clairvaux. 
    Un peu de légèreté avec le roman de Tatiana de Rosnay « Rose » qui vous fera entrer dans le Paris du XIX et sa description des petits métiers comme on les appelle ! Existe-t-il des petits métiers ?? C’est un autre sujet…
    Puisque nous sommes dans un temps suspendu, nous pourrions aussi nous déconnecter avec le roman de Barjavel « Une rose au Paradis »…

    Sans doute en existe t-il beaucoup d’autres mais ceux là, je les connais….
    Et puis un petit haiku pour finir : 


    Fourmi !
    Tu as beau grimper à la rose
    Le soleil est encore loin.

    Haïku
    Shinohara Hôsaku



  • En avant la Zizique Rose

    En avant la Zizique : Rose

    Si on parle de Rose, quelques chansons résonnent à mes oreilles. Tout d’abord, j’entends le célèbre Rosa, Rosa, Rosam si bien chanté par Jacques Brel !

    Souvenez nous : 
    Rosa rosa rosam
    Rosae rosae rosa
    Rosae rosae rosas
    Rosarum rosis rosis
    C’est le plus vieux tango du monde
    Celui que les têtes blondes
    Ânonnent comme une ronde
    En apprenant leur latin
    C’est le tango du collège
    Qui prend les rêves au piège
    Et dont il est sacrilège
    De ne pas sortir malin
    C’est le tango des bons pères
    Qui surveillent l’œil sévère
    Les Jules et les Prosper
    Qui seront la France de demain
    Rosa rosa rosam
    Rosae rosae rosa
    Rosae rosae rosas
    Rosarum rosis rosis
    C’est le tango des forts en thème
    Boutonneux jusqu’à l’extrême
    Et qui recouvrent de laine
    Leur cœur qui est déjà froid
    C’est le tango des forts en rien
    Qui déclinent de chagrin
    Et qui seront pharmaciens
    Parce que papa ne l’était pas
    C’est le temps où j’étais dernier
    Car ce tango rosa rosae
    J’inclinais à lui préférer
    Déjà ma cousine Rosa
    Rosa rosa rosam
    Rosae rosae rosa
    Rosae rosae rosas
    Rosarum rosis rosis
    C’est le tango des promenades
    Deux par seul sous les arcades
    Cernés de corbeaux et d’alcades
    Qui nous protégeaient des pourquoi
    C’est le tango de la pluie sur la cour
    Le miroir d’une flaque sans amour
    Qui m’a fait comprendre un beau jour
    Que je ne serais pas Vasco de Gama
    Mais c’est le tango du temps béni
    Où pour un baiser trop petit
    Dans la clairière d’un jeudi
    A rosi cousine Rosa
    Rosa rosa rosam
    Rosae rosae rosa
    Rosae rosae rosas
    Rosarum rosis rosis
    C’est le tango du temps des zéros
    J’en avais tant des minces des gros
    Que j’en faisais des tunnels pour Charlot
    Des auréoles pour saint François
    C’est le tango des récompenses
    Qui vont à ceux qui ont la chance
    D’apprendre dès leur enfance
    Tout ce qui ne leur servira pas
    Mais c’est le tango que l’on regrette
    Une fois que le temps s’achète
    Et que l’on s’aperçoit tout bête
    Qu’il y a des épines aux Rosa
    Rosa rosa rosam
    Rosae rosae rosa
    Rosae rosae rosas
    Rosarum rosis rosis

    Dans la foulée, je mettrai un vieux vynil de Serge REGGIANI avec Paris la Rose
    J’irai à Toulouse en compagnie de Claude NOUGARO
    Je vais aussi écouter Guy Beart et son célèbre « Vive la Rose » 

    Et puis, dans la foulée, j’écouterais aussi Gilbert BECAUD avec « L’important, c’est la rose »

    Peut être que je réécouterai Françoise Hardy mais je vous en ai déjà parlé. Alors, je prendrai le disque de Edith PIAF et la vie en Rose 
    Peut être aussi dans la version chanté par ZAZ
    Mais la liste est longue et je vous laisse la compléter…














  • Laver la Peau par Catherine Robert

    Laver la peau

    « Vous saviez que l’eau des sources est plus constante que vos larmes, et qu’elle serait toujours
    là pour laver vos paupières gonflées. » On ne badine pas avec l’amour, Alfred de Musset, 1834
                
    les prunelles prennent la couleur grand-teint
    gonflées de colère
    sous l’influx – sous l’influence — sous le silence
    à la source des joues
    vacillent les nerfs
    las, l’eau coule
    elle lave elle lave
    chasse-t-elle la menace
    elle lave de petites choses dans les herbes
    de petits cailloux sur la grève
    de petits riens sous les astres
    d’un ample tour de main
    elle sauve sa peau

  • Mignonne, viens à l’atelier…

    Mignonne, viens à l’atelier…

    C’est dimanche et c’est le jour des roses

    Merci Marie Claude de ton commentaire car je voulais justement dire aujourd’hui, allons voir si la Rose est éclose….
    Et à voir vos photos reçues et celles faites à l’atelier, nous y sommes vraiment..
    Merci Michèle, Noëlle, Babeth, Françoise et Mimi.
     

    Celles de l’atelier sont lasses de vous attendre : elles s’épanouissent magnifiquement. Vous les voyez en tête de page. 
    Elles parlent avec la pivoine elle aussi très en forme, magnifique et généreuse : 
    Roses de juin, vous les plus belles
    Roses de Juin, vous les plus belles
    Avec vos cœurs de soleil transpercés ;
    Roses violentes et tranquilles, et telles
    Qu’un vol léger d’oiseaux sur les branches posé ;
    Roses de juin et de juillet, droites et neuves,
    Bouches, baisers qui tout à coup s’émeuvent
    Ou s’apaisent, au va et vient du vent,
    Caresse d’ombre et d’or, sur le jardin mouvant ;
    Roses d’ardeur muette et de volonté douce,
    Roses de volupté en vos gaines de mousse,
    Vous qui passez les jours du plein été
    A vous aimer dans la clarté ;
    Roses vives, fraîches et magnifiques, toutes nos roses
    Oh ! que pareils à vous nos multiples désirs, 
    Dans la chère fatigue ou le tremblant plaisir
    S’entr’aiment, s’exaltent et se reposent !
    Emile Verhaeren, Les Heures d’après-midi