Catégorie : Vert

  • La Lozère de Denise

    La Lozère de Denise

    En réponse à Danièle

    La Lozère… une région qui nous est chère et où nous nous rendons régulièrement depuis bien longtemps.
    Nous y étions il y a tout juste un an et y avons découvert une superbe piste avec une grande concentration de menhirs et dolmens.
    Magnifique Lozère avec ses toits en lauze aux cheminées en pierres plates, ses murets où colonisent lichens et mousses… mais où le Caussenard, pour défricher ses champs, a d’abord dû enlever les pierres.
    Il faut y aller et se laisser envoûter par sa magie, son dépaysement, sa sérénité.


  • En Lozère

    Aujourd’hui, c’est férié. Je vous laisse la parole

    Jour de promenade,
    Jour d’harmonie possible avec Dame Nature,
    Ouvrons les yeux,
    Respirons les couleurs qui nous entourent,
    Vivons au chant des oiseaux
    C’est la promenade en Lozère proposée par Danièle… images très inspirantes…

  • En avant la Zizique Verte –

    Mon confinement a consisté, entre autres, à vous parler chaque jour. J’ai mis de l’ordre dans mes couleurs et avec certains d’entre vous, nous avons échangé, beaucoup partagé des émotions, des idées, des moments. Tout n’est pas publié mais je vous remercie de ces beaux échanges sincers et profonds. Les essentiels deviennent évidents, plus de place pour le superflu.
    Je vais bien entendu continuer à vous parler, à ranger mes couleurs et serai ravie que vous me suiviez et continuiez à échanger, écrire, proposer. Le déconfinement veut aussi dire que les activités vont reprendre et je ne pourrai donc pas venir chaque matinée auprès de vous. Alors, vous pouvez vous abonner : ainsi vous saurez dès qu’un nouvel article paraîtra. 
    J’attends aussi vos courriers aux artistes qui vous sont chers, vos photos de vos réalisations, vos textes sur les sujets proposés, vos suggestions si vous voulez que nous abordions d’autres thèmes. Au programme, dans ma phase rangement des idées, j’aimerai vous parler du rouge, des gammes orangées et enfin du noir. Ensuite, bien d’autres rangements seront à faire : les rayures, les ronds, les lignes…. et plus tard, j’aimerai aussi ranger par sujet : portraits, paysages, les architectures ….Bon, nous verrons de quoi sera fait notre avenir mais vous avez une idée de ce qui vous attend si vous êtes partants sans engagement sur le rythme. 
    Pour faire la transition entre le vert et le rouge, je voudrais m’asseoir un peu avec vous, un verre de Chartreuse à la main ou une menthe à l’eau en écoutant quelques musiques et manger un kiwi juteux, une salade verte et des courgettes.
                                   
     
    Nous n’avons pas beaucoup abordé la musique sur le thème du vert. Mais, nous avons cependant quelques petits éléments à ne pas oublier. Cela commence par la Souris verte de notre enfance et son Petit Ver de Terre sujets à tant de mimiques. 
    J’ai aussi entendu la chanson du Magicien D’Oz dans le spectacle musical éponyme de 2011  adaptée du film de 1939 
    Dans ma boîte verte, j’ai aussi à écouter un tube de Pierre PERRET : Vert de colère
    Je suis vert, vert, vert,
    Je suis vert de colère
    Contre ces pauvres types
    Qui bousillent la terre,
    Cette jolie terre
    Que nos pères, nos
    grands-pères
    Avaient su préserver
    Durant des millénaires.
    Les rivières écument.
    Les usines fument.
    Les moutons mangent leurs papas
    Changés en granulés.
    Les déchets ultimes,
    La vache folle en prime,
    Sont un p’tit cadeau du ciel
    De nos industriels.
    Je suis vert, vert, vert,
    Je suis vert de colère
    Contre ces pauvres types
    Qui bousillent la terre
    De Brest aux Maldives,
    Vont à la dérive
    Des poubelles radio-actives
    Jusqu’au fond des lagunes
    Et, même sans tapage,
    Des maires de village
    En enterrent dans leur commun’
    Pour faire entrer des thunes.
    Je suis vert, vert, vert,
    Je suis vert de colère
    Contre ces pauvres types
    Qui bousillent la terre
    Les blés, les patates
    Sont bourrés d’nitrates.
    On shoote aussi bien les veaux
    Qu’ les champions haut-niveau.
    On s’fait des tartines
    Au beurre de dioxine.
    En voiture, on a l’ point vert
    Pour doser nos cancers.
    Je suis vert, vert, vert,
    Je suis vert de colère
    Contre ces pauvres types
    Qui bousillent la terre
    Sous la couche d’ozone,
    L’oxyde de carbone
    Tue nos forêts si précieuses
    Autant qu’les tronçonneuses.
    L’air pur s’amenuise.
    Nos sources s’épuisent
    Mais colorants, salmonelloses
    Nous font la vie en rose.
    Je suis vert, vert, vert,
    Je suis vert de colère
    Contre ces pauvres types
    Qui bousillent la terre
    Pour qu’y ait pas d’panique,
    Leurs poisons transgéniques,
    Ils les nomment « sciences de la vie »
    Ou « biotechnologies ».
    Leurs gènes font la nique
    Aux antibiotiques.
    Pour guérir nos infections,
    Faudra de l’inspiration.
    Je suis vert, vert, vert,
    Je suis vert de colère
    Contre ces pauvres types
    Qui bousillent la terre
    Tous les ans, bonhomme,
    Sept milliards de tonnes
    De gaz mortel CO2
    S’envolent dans les cieux.
    L’effet d’serre menace.
    Ça fait fondre les glaces.
    La mer monte, c’est sans danger,
    Y aura qu’à éponger.
    Je suis vert, vert, vert,
    Je suis vert de colère
    Contre ces pauvres types
    Qui bousillent la terre
    Il y a ceux qui chantent
    La chanson du profit
    Contre tous ceux qui aiment
    La chanson de la vie.
    Et puis, dans un autre registre, j’écoute aussi Eddy MITCHELL et les Yeux Menthe à l’eau
    Elle était maquillée
    Comme une star de ciné
    Accoudée au juke-box
    Elle rêvait qu’elle posait
    Juste pour un bout d’essai
    À la Century Fox
    Elle semblait bien dans sa peau
    Ses yeux couleur menthe à l’eau
    Cherchaient du regard un spot
    Le dieu projecteur
    Et moi je n’en pouvais plus
    Bien sûr elle ne m’a pas vu
    Perdue dans sa mégalo
    Moi j’étais de trop
    Elle marchait comme un chat
    Qui méprise sa proie
    Où frôlant le flipper
    La chanson qui couvrait
    Tous les mots qu’elle mimait
    Semblait briser son coeur
    Elle en faisait un peu trop
    La fille aux yeux menthe à l’eau
    Hollywood est dans sa tête
    Tout’ seule elle répète
    Son entrée dans un studio
    Le décor couleur menthe à l’eau
    Perdue dans sa mégalo
    Moi je suis de trop
    Mais un type est entré
    Et le charme est tombé
    Arrêtant le flipper
    Ses yeux noirs ont lancé
    De l’agressivité
    Sur le pauvre juke-box
    La fille aux yeux menthe à l’eau
    A rangé sa mégalo
    Et s’est soumise aux yeux noirs
    Couleurs de trottoir
    Et moi je n’en pouvais plus
    Elle n’en a jamais rien su
    Ma plus jolie des mythos
    Couleur menthe à l’eau
    Source : LyricFind
    Paroliers : Claude Moine / Pierre Papadiamandis
    Et je terminerais cette promenade en lisant les vers de Rimbaud sur les couleurs : 
    Et je terminerai par ce poème de Rimbaud sur les Voyelles :

    Voyelles

    A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles,
    Je dirai quelque jour vos naissances latentes :
    A, noir corset velu des mouches éclatantes
    Qui bombinent autour des puanteurs cruelles,

    Golfes d’ombre ; E, candeurs des vapeurs et des tentes,
    Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d’ombelles ;
    I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles
    Dans la colère ou les ivresses pénitentes ;

    U, cycles, vibrements divins des mers virides,
    Paix des pâtis semés d’animaux, paix des rides
    Que l’alchimie imprime aux grands fronts studieux ;

    O, suprême Clairon plein des strideurs étranges,
    Silences traversés des Mondes et des Anges :
    — O l’Oméga, rayon violet de Ses Yeux !

    Arthur Rimbaud, Poésies


  • Vert mais vers….

    Christian DIOR

    Dernière évocation de cette couleur car, il faut bien pousser la porte du rouge. Je pense végétal et  je dois absolument évoquer Cedric POLLET et son travail autour des ÉCORCES.

    Photos Cédric POLLET

    Bien entendu, on n’y parle pas uniquement de vert. Mais ces photos sont absolument superbes et en pensant à la couleur, je revois ses pages sur les bambous, les eucalyptus…  Ce photographe a fait le tour du monde, saisissant les écorces, les matières et les constructions fascinantes des éléments naturels. Nous pénétrons au cœur des troncs avec des sensations tactiles extrêmes.  On y voit des points, des torsades, un festival de couleurs, des fils soyeux et des fils laineux, des cordes….Il nous donne envie de prendre nos aiguilles pour traduire ces sensations.
    Ce livre est toujours sur les étagères de l’atelier mais pas seulement au 126. De nombreux peintres, brodeurs, textiliens, sculpteurs se sont emparés des couleurs et textures pour transcrire ce monde. A l’atelier également, depuis 10 ans, il a inspiré nombre de pièces. Et ce n’est surement pas fini !
    Et pour terminer, je vous propose d’aller sur le site suivant : https://www.botanique-jardins-paysages.com/
    Vous découvrirez les photos et articles de Véronique MURE, une passionnée de botanique, designer de territoires, partageuses d’impressions sur ses jardins, ses paysages, photographe de l’instant. C’est doux et fort, délicat, sensible. Regarder et lire les travaux de cette botaniste est une vraie mise au vert…
    Allez, c’est promis, demain j’attaque les rouges…
    Bouquet final autour du vert chez DIOR vus lors de l’exposition en 2017 au Musée des Arts Décoratifs qui lui était consacrée :
                                  

  • Les PANORAMIQUES

    Je ne saurai terminer mon tour du Vert sans vous parler aujourd’hui, de deux entrées importantes pour moi.

    Catalogue Zuber  – Mag Belles demeures
    Ma formation en décoration intérieure m’a conduite à apprécier et regarder de plus près, le monde du papier peint. Je ne vous parle pas de séries couvrant juste le mur ! Non, je vous parle d’un vrai papier qui peut être texturé ou pas, brillant, mat, épais, lisse……. ou qui vous raconte une histoire. 
    C’est dans cet esprit que je voudrais vous présenter ici les Panoramiques de Zuber. J’ai eu le plaisir de faire découvrir et partager avec les voyageurs de Fil O Maine, le musée du Papier Peint de Rixheim lors du voyage de 2014. Une nouvelle fois, les voyageurs ont ouvert les yeux sur un monde riche, à mi-chemin  entre les impressions textiles et les Beaux Arts.    
    Musée de Rixheim
                                      
    Si vous visitez manoirs et châteaux, vous aurez certainement l’occasion d’en découvrir. Certaines malouinières en possèdent encore, magnifiques mises en scène. Ici, la Malouinière de la Ville Bague que vous pouvez visiter aisément : 
                                           
    Dans cette malouinière, le Panoramique est en parfait état. Il est le symbole de la réussite commerciale du propriétaire d’alors qui signifie sa capacité à travailler et exporter ses marchandises dans des contrées lointaines. Il exhibe sa fortune dans un décor idéalisé, enchanteur loin de tout réalisme. Lorsqu’on regarde ces panneaux, il faut absolument faire oeuvre d’historien et se remettre dans l’esprit du temps. Les grandes pièces incarne une aisance, des salons exotiques parlent de voyages, des végétaux inconnus signifient la connaissance et des scènes tout à faire imaginaires correspondant à l’esprit de découverte de nouveaux espaces.  Ces riches commerçants n’avaient pas forcément voyagé eux-mêmes. Ces décors d’apparat sont leurs carnets imaginaires de voyage avec force clichés. Souvent inspirés des planches des naturalistes, les détails plongent au cœur des végétaux, des oiseaux et autre bestiaire fantastique.

    Regardez les couleurs délicates, l’ampleur des dessins et les détails…
       
    En voyant ces décors et leur échelle, on se croit dans un tableau version XXXXL d’Hubert Robert !
    Dans le musée, vous verrez aussi les principes d’impression des papiers peints, si proches des impressions pour tissus depuis les planches de bois jusqu’aux machines plus modernes. 
       

    La qualité première des belles matières, des papiers de qualités tout comme pour les tissus, des beaux objets est qu’ils sont loin de la mode et de sa vacuité. Ils s’intègrent dans nos vies contemporaines avec du charme et de l’élégance, nous protégent de leurs couleurs, de leurs fantaisies, de ces imaginaires. Vous voyagez en Amérique, en Inde, en Asie selon les critères du XVIIIème. Les entrelacs des végétaux parent vos intérieurs, créant de nouveaux espaces. Actuellement, cet esprit vit toujours avec plusieurs éditeurs dont Zuber, les Papiers peints de Paris….
    Papiers Peints de Paris

    En 2016, le Musée des Arts Décoratifs avait présenté une magnifique exposition sur le Papier Peint et les tissus d’ameublement : Faire le Mur. Les livres d’échantillons montraient le travail de recherche et d’inspiration.

                        

  • VERT comme Feuilles

    VERT comme Feuilles

      

    Bien entendu, on ne saurait quitter la couleur verte sans évoquer les nombreux végétaux qui nous fascinent. Pour ma part, si je dis VERT, je vois immédiatement, même si je vous regarde dans les yeux, les feuilles de bananier.
    Elles sont magiques, intenses. Elles brillent, elles s’enroulent, de déroulent, elles ressemblent à un tronc d’arbre rigide et pourtant non, elles s’étalent dès que mûres, fières, ligne assurée.

    Mais je vois également les constructions savantes des végétaux

     

    Après l’incendie avec ses verts qui évoquent le frais, la vie, la renaissance.

    Même entre les murs, le vert nous dit la vie, rendant supportable des enfermements.

  • Architecture Verte

    Je vous ai présenté hier l’invention de Patrick BLANC avec ses murs végétalisés. 

    Bien d’autres concepts ont importé le vert dans nos villes. Le premier auquel je pense, concerne le travail de GUIMARD. Ce lyonnais invente et créée son style aussi appelé l’Art Nouille par ses détracteurs. Vous connaissez son travail : le plus connu concerne les ferronneries des stations du métro parisien. Les lignes souples et graciles que l’on retrouve aussi dans ses meubles, ses intérieurs, sont les représentations type de l’art nouveau. Il s’intègre totalement à cette mouvance que l’on retrouve partout : William Morris en Angleterre, Horta à Bruxelles, Klimt et le Judensthil à Vienne….
    Il existe des différences entre ces différents artistes mais on peut retenir les références à la nature et les courbes, la valorisation de l’ornementation. 
    Souvenez vous : 

    Plusieurs stations de métro existent toujours sur Paris, résistantes. Leur disparition était programmée : les années 60-70 sans pitié pour les styles plus anciens. Ce sont ces Trente Glorieuses qui ont eu raison de nombre des constructions de cet architecte. 
    Si vous visitez la Haute Marne, vous découvrirez du côté de St Dizier et de Chaumont, des fonderies. Tout le savoir faire utilisé par Guimard est là. Des moules existent toujours, prêts à refaire les pièces que le temps a usé. 
    Penser architecture verte de nos villes, c’est aussi penser aux travaux du cabinet d’architecture Jakob-Marc Farlane et ses résilles. Avec Fil O Maine, j’ai organisé il y a quelques années, une visite de la cité de la Mode à Paris. Outre son intérêt pour l’histoire de l’architecture moderne et l’emploi du béton, lors de sa rénovation le bâtiment a été habillé d’une dentelle métallique qui évoque l’eau de la Seine toute proche. Regardez : 

    Crédit Photos : agence Jakob-Marfarlane

    Mise en lumière de Yann KERSALE : il travaille beaucoup sur les lumières des bâtiments de Jean Nouvel, inspiré par les lumières des phares, renouant avec ses origines bretonnes. 

    Et ce n’est pas tout. Cet habillage se retrouve aussi sur l’enceinte du conservatoire de Noisy Le Sec : 

    Crédit Photos : agence Jakob-Marfarlane
    L’agence revisite le territoire et les habitants.
    C’est aussi le cas dans la structure construite sur les bords de la Saône à Lyon pour le bâtiment de la chaine EuroNews. Ce sont les couleurs de la rivière qui sont évoquées ici, et le regard sur le monde de cette chaîne installée dans ces locaux nommés Le Cube Vert. 
    Lorsque vous passez sur les quais en face, vous ne savez pas ce que vous voyez : des yeux vous transperce, sorte de géant qui veille sur la rivière à la fois bienveillant par sa couleur et effrayant par sa taille.  La dentelle métallique allège cette impression 
     
  • MISE AU VERT

    MISE AU VERT

    Je vous ai déjà parlé de ce peintre Emile Bernard et de son arbre jaune. Vous verrez aussi ce magnifique tableau que je mettrais bien dans mon musée personnel : le Pardon aussi appelé « Les Bretonnes dans la Prairie »


    On y sent l’influence de Gauguin. C’est en 1888 qu’ils se retrouvent du coté de Pont Aven. Si vous avez vu l’exposition Gauguin l’an passé, vous saurez qu’il a cherché dans bien des directions : céramiques, dessins, vitrail…. Emile BERNARD reçoit ces recherches également. Sur ce tableau, on voit les lignes simples, les couleurs en aplats et les cernes foncés.

    Pas de perspective, pas de ciel, pas d’horizon, pas de superflu. On sent aussi directement l’influence japonaise avec le cadrage resserré, les éléments coupés, les synecdoques. 

    Gauguin emportera avec lui ce tableau et le montrera à Van Gogh qui va le copier. 
    Je vous parle de cette oeuvre car elle est entrée depuis deux ans seulement dans les collections de l’état. Pour notre plus grand plaisir.
    Elle serait présentée dans mon musée personnel, accompagnée de ce tableau de Gauguin :
    Le gardien de porc – 1888
    Juste à côté, je présenterais ce  tableau du Musée de la Compagnie des Indes à Lorient : 
          
    Charles COTET – Femmes de Plougastel au pardon de Ste Anne la Palud – 1903

     Paul SERUSIER – Solitude
    Il me semble que les palettes de vert dominent dans ces tableaux, montrant avec un sens aigu les différentes valeurs de cette couleur, vecteurs de situation, d’ambiance.
    Je pense aussi que je les mélangerais avec des lithographies de Zao WOU KI
    Photo dans  livre Francois MARQUET : L’ultime bonheur de Peindre

     Photo dans  livre Francois MARQUET : L’ultime bonheur de Peindre

    Avec un petit Rothko pour rester dans l’atmosphère.
    Je laisserais aussi une place pour Joan MITCHELL, photo prise à la rétrospective de Landerneau en 2019
    Et je terminerai cette salle de mon musée, par les couteaux de RIOPELLE, mosaïque de gestes et de matière, ode à la peinture abstraite. 

  • VERT et URBANISME

    VERT et URBANISME

    Avant de quitter cette couleur, je voudrais évoquer le vert dans la cité. 
    Je vous présenterai plusieurs éléments qui me viennent en tête mais je voudrais tout d’abord parler d’un ingénieur génial dont vous connaissez le travail, sans forcément connaitre l’auteur et l’inventeur de cette technologie. Je pense aux murs végétallisés inventés par Mr Patrick BLANC.
                             
    Vous avez probablement déjà vu les murs végétalisés : quai Branly, sur certaines façades d’hôtel célèbres… J’ai toujours été surprise qu’on parle des architectes mais jamais de ces installations. J’ai lontemps cherché… Même les fleuristes maintenant, vous proposent des miniatures de son invention. Rien ne vient tout seul : tout vient de la découverte de cet homme tandis qu’il voulait purifier l’eau de son aquarium lorsqu’il était jeune adolescent. Depuis, il est sollicité partout dans le monde, installant des végétaux sur des structures étonnantes, découvrant de nouvelles plantes, créant des espaces saisissants.  Je n’aurai pas assez d’adjectifs pour vous en parler, allez sur son site : 
    Vous verrez des reportages sur ces recherches partout dans le monde. Il vous expliquera ses aventures. C’est assurément une personnalité remarquable. Découvrez le : 
                        

    Si vous voulez en savoir plus :

    https://blog.interflora.fr/actualites-interflora/le-mur-vegetal-de-patrick-blanc/